Le foyer de brucellose bovine a été découvert dans le cadre de la surveillance sanitaire régulière des élevages, détaille le ministère de l’Agriculture dans son communiqué de presse diffusé ce 10 novembre 2021. « Cette maladie, dont la France est officiellement indemne depuis 2005, avait déjà fait l’objet d’une résurgence en 2012 à partir d’un foyer d’infection persistant dans les populations de bouquetins du massif du Bargy. »

 

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Contrôle renforcé

Cette résurgence avait poussé les autorités sanitaires à renforcer la surveillance de la brucellose dans les troupeaux laitiers de la zone. « Ce qui a permis la détection précoce de ce nouveau cas, assure le ministère. Des mesures de précaution ont été mises en place dès les premières analyses suspectes le 20 octobre. En particulier, le lait du troupeau a été depuis cette date exclusivement destiné à la fabrication de produits pasteurisés, dénués de tout risque de transmission de la maladie. »

 

Les autorités conduisent des enquêtes épidémiologiques pour comprendre l’origine de la contamination de ce cheptel, ainsi que des travaux sur la contamination éventuelle par la faune sauvage. « Des actions seront conduites à très court terme pour renforcer la stratégie de surveillance et de lutte mise en place depuis 2012, en vue de rechercher l’éradication de cette maladie au sein de la faune sauvage, dans un objectif de préservation de la santé humaine et animale. »

 

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La brucellose en élevage de bovins est une maladie à éradication obligatoire. « Conformément au règlement UE 689/2020 et à l’arrêté ministériel du 22 avril 2008, l’ensemble des bovins du cheptel contaminé devra être abattu. L’État sera présent aux côtés des éleveurs, leurs pertes seront compensées dans le respect des réglementations européenne et nationale », affirme le ministère.