Comme plusieurs de ses voisins, Dominique Picoche, agriculteur à Fain-lès-Moutiers dans les Cotes d’Or ne récoltera pas l’intégralité de sa surface semée en pois protéagineux. « Une partie de la parcelle était plaquée et irrécupérable », observe-t-il. Il y avait même des graines germées dans les gousses.
Des parcelles de pois qui ne seront jamais récoltées
— Picoche Dominique (@PicocheD) August 1, 2021
250 mm depuis début juin ! pic.twitter.com/xceYS9Mxfg
Un bon démarrage pourtant
Pluviométrie exceptionnellement forte et maladies virulentes en fin de cycle sont les principales causes de ce constat. Dominique Picoche est déçu car la culture partait plutôt très bien avant les pluies. 25 quintaux ont quand même été récoltés là où cela fut possible, mais beaucoup de pois étaient déjà au sol.

« Pour moi les pois, c’est fini », se désole Dominique Picoche. Depuis la diminution voire l’arrêt de la culture de colza, l’agriculteur comptait sur le protéagineux pour équilibrer son assolement. Il faudra faire sans et se tourner encore davantage vers la culture de tournesol.
La maladie ouvre les gousse
Cyril Rousseau, agriculteur à saint Just en Chaussée dans l’Oise a réussi à récolter ses pois, mais une partie était déjà à terre. Non à cause de la grêle, mais de la maladie qui a ouvert les gousses avant l’heure. L’agriculteur avait pourtant réalisé cinq fongicides, dont 3 à très faibles doses.s
S'en est fini pour les pois d'hiver..... pic.twitter.com/3sM3fjIzFt
— cyril Rousseau (@Roussea06781857) July 5, 2021
La disparition de certains pieds en hiver a aussi laissé la place aux adventices. Bilan, pour Cyril Rousseau, alors que le pois de printemps nettoie une parcelle, celui d’hiver l’a salie.