Le taux de couverture, qui correspond au ratio entre le nombre de certificats obtenus et le nombre d’obligations de 2021, est de 10 % en 2018. Ce taux est relativement stable (11 % en 2017). En revanche, le document pointe une chute du nombre d’entreprises déclarantes (de 398 en 2017 à 308 en 2018) ainsi que du nombre de CEPP délivrés (de 2 446 en 2017 à 2 291 en 2018).

 

« L’appel d’une organisation professionnelle à ne pas déclarer tant qu’il n’y a pas d’obligation, de même que les incertitudes engendrées par les évolutions induites par la loi issue des États généraux de l’alimentation (articulation du dispositif CEPP avec la séparation des activités de conseil et de vente) peut expliquer la baisse importante du nombre d’entreprises déclarantes (- 22 % par rapport à 2017). Néanmoins, la baisse du nombre de CEPP délivrés est moindre (- 9 %) que celle du nombre d’entreprises participantes », précise le rapport.

5 actions standardisées font 65 % des CEPP

Au total, le dispositif des CEPP comportait fin 2018, 49 actions standardisées et 678 références commerciales. Les cinq actions standardisées suivantes ont permis d’obtenir près de 65 % du nombre total de CEPP en 2018 :

  • Lutter contre divers bioagresseurs au moyen d’un produit de biocontrôle à base de soufre (28 % du nombre total de CEPP en 2018) ;
  • Réduire le nombre de traitements au moyen de variétés de blé tendre assez résistantes aux bioagresseurs et à la verse (15 %) ;
  • Substituer des produits antilimaces à base de métaldéhyde par des produits de biocontrôle molluscicides d’origine naturelle (9 %) ;
  • Accompagner le placement des traitements fongicides des céréales, au moyen d’un outil d’aide à la décision de prévision et de conseil tracé à la parcelle (6 %) ;
  • Éviter un traitement insecticide contre les méligèthes en associant une variété de colza à floraison très précoce avec la variété principale (6 %).