Vos ronflements nocturnes gênent votre conjoint ? Il peut s’équiper de boules anti-bruit en cire, plus efficaces que les cylindres en mousse. Vous pouvez aussi agir. L’air sec de la chambre contribue aux ronflements. Alors, disposez-y un bol d’eau. D’autres pistes à tester : limiter l’alcool, manger léger le soir, dormir sur le côté, s’équiper d’un dilatateur nasal, etc.

Mais ces bruits nocturnes peuvent être le signe d’une maladie : le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS). Deux tests, disponibles sur internet (1), donnent une indication. L’échelle de somnolence d’Epworth évalue le risque de s’assoupir dans des situations de la vie courante. Le test de Berlin s’intéresse plus précisément aux apnées. Parlez-en à votre médecin.

Cette affection, qui se traduit par des brèves pauses respiratoires pendant le sommeil, toucherait 8 % de la population, 80 % l’ignorent. C. Yverneau

https://www.allianceapnees.org/