En Espagne, la découverte de quatre foyers de clavelée entraîne une grande vigilance dans les mouvements en vif. Le cours de la viande a fortement chuté, ce qui le rend très compétitif.  

Sur les marchés et cadrans français, le commerce reste convenable pour des volumes qui sont suffisants pour la demande. Les abatteurs observent une augmentation des poids à l'abattage, signe d’un report dans les tueries. Les tarifs restent relativement stables et sur les mêmes bases que ceux de l’an dernier, avec des abatteurs qui ne profitent pas de la situation pour faire pression sur les prix. Ils souhaitent maintenir un tissu de production déjà malmené.

Les agneaux U 38 à 44 kg se sont négociés entre 3,75 et 4,00 €/kg vif à Parthenay, Moulins-Engilbert ou Sancoins. Les agneaux extra se valorisent de 4,00 à 4,20 €/kg vif. Les prix de ceux de plus de 44 kg se tassent entre 2,90 et 3,30 €/kg vif en fonction de leur conformation.

Dans les bonnes brebis, la faiblesse de l’offre permet de tenir les prix alors que la demande italienne diminue. Les tarifs se maintiennent entre 1,30 à 1,60 €/kg vif.