La demande cible la marchandise de qualité et des agneaux de pays avec des besoins supplémentaires pour le réapprovisionnement des boucheries et des magasins. À cause de la sécheresse et surtout du prix des aliments, la belle marchandise finie n’est pas abondante, ce qui explique une bonne tenue des prix. Les agneaux manquant un peu de finition sont, en revanche, plus nombreux.
Sur les marchés, l’activité de cette semaine de reprise est un peu plus régulière, mais sans dynamisme particulier. Les tarifs sont revus à la hausse sur les cadrans du centre, mais ils ne compensent pas les fortes baisses de ces dernières semaines.
À Parthenay, les agneaux U de 38 à 44 kg sont valorisés de 3,70 à 4,00 €/kg vif et les très bons E se vendent entre 4,00 et 4,40 €/kg vif. A Moulins-Engilbert, la majorité des lots se sont négociés entre 3,20 et 3,50 €/kg vif.
Dans les brebis, la demande de l’Italie est encore très convenable malgré la fin de la saison touristique. La marchandise de qualité et lourde est recherchée. Elle se valorise très facilement entre 1,20 à 1,50 €/kg vif dans les U de plus de 60 kg. La vente est plus sélective pour la marchandise en manque de viande et de finition (brebis âgées).