L’année 2020 a commencé sous de mauvais auspices. Le premier confinement intervenant trois semaines avant Pâques, le prix de l’agneau s’est effondré, perdant 50 centimes en deux semaines. Point positif : la totalité des agneaux produits pour Pâques a été commercialisée.
Net recul des importations
La campagne publicitaire et l’implication des opérateurs de la filière ont ainsi permis d’échapper au pire, et de faire la part belle à la viande française. Un net coup de frein a été donné aux importations de viande. De quoi faire grimper les cours à partir de l’été, à la faveur de la réouverture de la restauration, de l’Aïd el-Kébir, puis de la rentrée. Ils ont atteint des niveaux inédits à l’automne.
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De janvier à octobre 2020, les abattages d’agneaux français sont restés stables par rapport à 2019, alors que ceux de femelles de réforme ont reculé de 4 %. Dans ce contexte de réduction de l’offre, la consommation de viande par bilan s’est érodée de 5 % en un an, de janvier à septembre 2020. Les achats des ménages ont reculé de 6 % sur dix mois, tandis que les prix ont augmenté, en hausse de 4 % durant la même période.