Le prix. C'est le premier sujet que la Fédération nationale bovine (FNB) a mis sur la table lors de sa conférence de presse, le 28 janvier 2025 à Paris. « Nous commençons à atteindre les niveaux de coûts de production, mais pas sur toutes les catégories », souligne son président Patrick Bénézit.
«garantir le renouvellement des éleveurs »
L'association spécialisée de la FNSEA souhaite ancrer ces niveaux de rémunération dans le temps, notamment via une évolution des lois Egalim. « C’est le seul moyen d’avoir des perspectives et de garantir le renouvellement des éleveurs », affirme le président.
Les coûts de production établis par l’Institut de l’élevage s'affichent à « 6,20 € pour les vaches, 6,70 € pour les génisses, 6,00 € pour les jeunes bovins et 4,10 € pour les broutards, énumère le secrétaire général de la FNB, Cédric Mandin. Les cours de ces derniers ont dépassé les coûts de production, et les prix du jeune bovin avoisinent les 6,00 €. Les autres catégories suivent cette tendance à la hausse mais n’ont pas encore atteint les seuils que nous demandons. »
Cette hausse reflète un manque d’offre, mais Patrick Bénézit souligne les progrès réalisés : « Nous pouvons noter les travaux faits dans le cadre d’Egalim. Des messages ont été passés, malgré tout. Mais désormais, il faut que ce soit gravé dans le marbre. » Le représentant entend changer la borne minimale du tunnel de prix dans la prochaine loi, Egalim 4. Il appelle à ce qu'elle soit estimée à hauteur des coûts de production, et à ce que ces derniers soient interprofessionnels.