Malgré le contexte instable et continuellement changeant de 2022, Bruxelles a tout de même délivré des prospectives à 10 ans. Les incertitudes actuelles des marchés agricoles font suite à la crise du Covid-19, la guerre en Ukraine, ainsi qu’aux évènements climatiques extrêmes tels que la sécheresse. La Commission européenne a donc fondé ses suppositions pour la période 2022-2032 sur des bases instables.

D'après Bruxelles, les pratiques d’élevage tendront à être plus efficaces et davantage respectueuses de l’environnement. Les préoccupations des consommateurs face au changement climatique et à leur santé détermineront leurs habitudes alimentaires. Ainsi, la consommation de produits carnés pourrait diminuer de 1,5 kg par personne d’ici à 2032, dont 0,8 kg imputés à la viande bovine. La consommation totale de viande s'établirait ainsi à 66 kg par personne et par an.

Hausse des exportations

Du côté des échanges, les exportations de viande bovine pourraient progresser de 1,1 % par an à moyen terme. Ces dernières compenseront la demande en baisse d’animaux vivants, notamment en raison du bien-être animal concernant le transport sur de longues distances.

Les importations augmenteront doucement jusqu’à atteindre leur niveau précédant la crise du Covid-19. Enfin, après l’observation d’une baisse, les prix devraient se stabiliser aux alentours de 4 000 €/t d’ici à 2032.