La faible valorisation des veaux laitiers incite les éleveurs à mettre des taureaux de race à viande sur les vaches laitières. Le choix se porte souvent sur des taureaux sans trop de gabarit pour ne pas pénaliser la production laitière.

Les volumes de veaux croisés progressent d’année en année, mais avec une qualité qui tend à baisser. Ce déséquilibre entre l'offre et la demande accentue la pression des acheteurs et les écarts s’amenuisent avec la valorisation des laitiers. 

Les intégrateurs maintiennent la pression sur les prix avec une position dominante de quelques gros opérateurs. Des contingentements commencent à être posés par les intégrateurs. 

Les veaux prim’holsteins et les normands se négocient entre 30 et 120 € sur les marchés, voire 130 € pour les sujets lourds destinés à l’exportation. Les veaux légers, toutes races confondues, ont très peu de valeur.

Les mâles croisés taupes, gris, rouges, jaunes ou blanc bleu ordinaires ont des tarifs qui se situent au niveau des montbéliards de milieu de gamme, entre 130 et 180 €. Les femelles se valorisent au prix des laitiers, soit de 50 à 100 €. Les croisés blanc bleu ou jaunes R lourds partent entre 200 et 280 €. Les très bons veaux jaunes ou croisés blanc bleu U de conformation résistent mieux et se négocient entre 300 et 400 €, voire 450 € dans les supérieurs.