Les femelles de qualité bouchère restent demandées, même si les besoins de réapprovisionnement des boucheries ou de Rungis sont mieux couverts. Les tarifs se maintiennent sans difficulté pour les blondes d’Aquitaines, les parthenaises et les limousines.
En charolaises, le basculement de la demande estivale sur les zones de vacances vers une consommation plus traditionnelle et de saison devrait bientôt entraîner un ralentissement des besoins. Pour l’heure, la commercialisation reste régulière avec un maintien des prix dans les jeunes vaches charolaises viandées. À Saint-Christophe en Brionnais, les charolaises U viandées de moins de 6 ans ont légèrement progressé entre 5,30 et 5,50€/kg net. Les R se sont négociées entre 5,10 et 5,30 €.
Du côté des laitières, la tendance est à la stabilisation des prix avec un peu plus d’offres de la part des éleveurs qui sont pourtant dans les ensilages de maïs. Les bonnes prim’holsteins lourdes se vendent entre 4,80 et 4,85 € et les P=3 varient entre 4,60 et 4,80 € en fonction du poids, contre 2,80-3,25 € il y a un an. Les normandes et les montbéliardes viandées se négocient entre 4,85 et 5,05 € et les plus communes sont au prix des prim’holsteins. Les vaches P–1 et P–2 légères restent pénalisées et se négocient entre 3,20 et 3,50 €.