Depuis la fin de la canicule, les abattoirs observent une reprise des commandes de faux-filet et de côtes de bœuf, mais la vente des pièces arrière reste compliquée. Le flux commercial est convenable pour la saison dans les viandes hachées ou transformées, bien que des écarts de valorisation significatifs soient observés entre les marques dans les magasins. Cette production de viande hachée est majoritairement approvisionnée par les réformes laitières, les avants de jeunes bovins et les allaitantes d’entrée de gamme.

 

Sur les marchés, la demande est ciblée dans les femelles de qualité bouchère mais la modestie de l’offre permet de tenir les prix. À Cholet, les blondes d’Aquitaine lourdes se valorisent entre 5,50 et 5,70 € et les plus légères partent entre 5,30 et 5,45 €. Les bonnes charolaises U se maintiennent entre 5,25 et 5,35 €. Le tri se montre plus sévère dans la marchandise d’entrée de gamme notamment celles en manque de finition.

 

En réformes laitières, les tarifs sont stables. Les prim’holsteins P+/O– se négocient entre 4,80 et 4,85 €. La majorité des vaches sont de conformation P=2 ou 3 et se vendent entre 4,70 et 4,80 €. Le commerce demeure très sélectif dans les vaches en manque de viande (P–1 et P–2). Leurs tarifs oscillent entre 3,45 et 3,75 €.