Sur les marchés, la demande pour les femelles de qualité bouchère reste réservée compte tenu des moindres besoins dans les grandes métropoles, mais les tarifs se tiennent. En race charolaise, l’équilibre commercial est plus favorable, permettant de maintenir les prix des vaches R= à 5,15 €.
Les bonnes femelles lourdes restent pénalisées par le manque de dynamisme de consommation sur la Côte d’Azur, en grande partie lié aux fortes chaleurs. Celles de conformation U se vendent entre 5,25 et 5,40 €.
En réformes laitières, les disponibilités sont en forte baisse, même si certains abattoirs peuvent bénéficier du report d’achat de la semaine dernière. Les tarifs restent fermes dans les laitières lourdes qui se valorisent entre 4,80 et 4,85 €. La majorité des réformes prim’holsteins P= de poids convenable se vendent entre 4,60 et 4,80 € en fonction du poids.
Les animaux en manque de viande et de finition restent pénalisés même si leur valorisation reste très convenable entre 3,60 et 4,00 €. Les tarifs des normandes et les montbéliardes restent stables. Les femelles O= se négocient entre 4,80 et 4,90 € tandis que celles de conformation R partent à 5,00 €.