Dans le secteur allaitant, le mois de juillet débute sur une stabilité des prix, les abatteurs couvrant leurs besoins en livraison directe. Sur les marchés, l’offre est peu étoffée. De nombreux négociants et chauffeurs profitent de l’été pour prendre leurs congés. Dans les charolaises R, les échanges sont calmes. Ces dernières se négocient entre 5,05 et 5,20 €. Les animaux de plus de dix ans ou de moins de 350 kg ainsi que le bétail en manque de finition affichent des prix compris entre 4,80 et 5,00 €.

 

Les jeunes charolaises lourdes U trouvent davantage de débouchés sur le sud du pays, mais les blondes d’Aquitaine souffrent de la moindre activité des boucheries parisiennes. Les bonnes charolaises U se vendent entre 5,20 et 5,40 €. Les tarifs des blondes d’Aquitaine ou les limousines de qualité bouchère restent inchangés. Les femelles de conformation U= se valorisent entre 5,30 et 5,60 €.

 

En réformes laitières, si le niveau global de la demande est modeste, les industriels continuent de faire face à de faibles disponibilités. Les vaches prim’holsteins P+/O– se négocient toujours entre 4,80 et 4,90 € en fonction des abattoirs et des compléments de prix accordés. La majorité des réformes P=2 ou 3 de poids convenable se maintiennent entre 4,70 et 4,80 €. Les vaches P– se vendent de 3,60 à 4,00 € en fonction du poids et de la finition.

 

Les prix des très bonnes normandes et des montbéliardes s’établissent entre 4,90 et 5,00 €. Les vaches de conformation O se valorisent de 4,75 à 4,85 €.