La faiblesse de l’offre et la proximité des fêtes de fin d’année dopent le commerce sur l’ensemble des marchés. Les volumes tendent néanmoins à progresser dans les lacaunes. La demande, très présente, favorise un commerce très fluide pour des tarifs qui dépassent les 9,50 €/kg de carcasse en livraison directe dans les abattoirs. Le recours aux agneaux britanniques est tentant, mais cette marchandise ne convient pas aux rayons de la découpe des magasins.

Sur les cadrans, les transactions sont plus actives. Les tarifs sont plus soutenus à Châteaumeillant ou Sancoins, mais avec des écarts de valorisation entre les bons agneaux gris et les sujets de moindre qualité (fin de lots de bergerie). Les tarifs sont également très fermes à Parthenay et aux Hérolles avec les premières sorties d’agneaux laitons. Les agneaux E se valorisent entre 5,30 et 5,75 €/kg vif et les U se vendent entre 4,80 et 5,30 €/kg vif.

En brebis, la demande est mesurée, mais la modestie de l’offre assure un écoulement plus régulier avec des tarifs stables et compris entre 1,80 à 2,20 €/kg vif dans les brebis U de plus de 60 kg. Les R se maintiennent entre 1,20 € et 1,40 €/kg vif.