Les éleveurs qui font boire correctement leurs veaux bénéficient d’une valorisation nettement plus élevée que pour les veaux maigreux. Les intégrateurs ont des besoins cette semaine avec une anticipation de celle perturbée par le 14 juillet qui s’annonce. La vente est normale avec des tarifs sans changement significatif dans les veaux laitiers ou mixtes. La pression risque de monter d’un cran après le 14 juillet avec une offre qui sera reportée sur la semaine 29, alors que les besoins de mise en place seront à la baisse pour les sorties de fin d’année.

 

La demande espagnole s’accorde avec le marché français, ce qui conduit à un maintien des prix de 150 à 160 € pour les bons prim’holsteins et de 270 à 300 € pour les montbéliards. Les laitiers de 45-50 kg se négocient entre 100 et 120 € et les plus légers entre 70 et 100 €. Le commerce est plus sélectif sur le marché de Bourg-en-Bresse, avec un recul des prix, notamment dans la moyenne marchandise.

 

La tendance est également au maintien des cours pour les croisés avec des taupes R qui se négocient entre 150 et 200 €, voire 250 € dans les meilleurs. La gamme de prix reste très ouverte dans les croisés blanc bleu, même si de nombreux veaux entrent dans la première catégorie.

 

Les mâles R sans trop d’épaule se vendent de 160 à 250 €, les sujets R un peu plus lourds se négocient entre 260 et 320 €. Les bons sujets U avec du dos et de l’épaule se vendent entre 340 et 400 €, voire 420-480 € dans les supérieurs E en fonction des marchés. Les tarifs des femelles sont entre 50 et 100 € en dessous des mâles.

 

En ce qui concerne les limousins, les intégrateurs qui souffrent de la hausse des coûts de production font pression pour limiter la progression des prix malgré le recul de l’offre. Les bons limousins se commercialisent entre 430 et 500 €.