USA : beaucoup d’incertitudes
L’émergence de la grippe aviaire sur le territoire des États-Unis pourrait limiter les exportations de volailles. Le reflux de ces volumes sur le marché national mettrait le prix du bœuf sous pression. Pour le bœuf, l’incertitude prévaut aussi concernant la politique commerciale des États-Unis vis-à-vis de ses principaux débouchés à l’exportation.
Brésil : conséquences modérées du scandale des viandes avariées
La production brésilienne pourrait augmenter de 2 à 3 % en 2017. Cette progression serait liée à une probable décapitalisation des élevages naisseurs à la suite de la chute du prix des veaux. Selon la Rabobank, les conséquences de la récente affaire des viandes avariées ne se feront sentir qu’à court terme, de nombreux marchés ayant déjà rouvert leurs portes à la viande brésilienne.
Chine : légère hausse des importations
Faisant suite à une importante sécheresse, la production chinoise est temporairement ralentie. Les exportations devront donc combler ce manque d’approvisionnement. En 2016, les importations officielles ont augmenté de 22 %. Le pays est toujours à la recherche de nouveaux partenaires commerciaux. En février dernier, la Chine a ainsi signé un accord avec l’Afrique du Sud. Les chinois s’essayent aussi à l’importation d’animaux vivants prêts à être abattus, notamment en provenance d’Australie.
Japon : quelques opportunités commerciales
Le marché japonais pourrait offrir quelques opportunités commerciales nouvelles pour les pays exportateurs. Les importations devraient augmenter au rythme de 1,1 % par an jusqu’en 2021.
Australie et Nouvelle-Zélande : baisse de la production
En ce début d’année, la production australienne est faible. Les exportations de février 2017 sont inférieures de 18 % à celles de février 2016. La Rabobank ne se prononce pas sur le caractère ponctuel ou durable de cette baisse.
La production néo-zélandaise est bien inférieure à la normale. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation, notamment un niveau élevé de précipitation qui incite les éleveurs à garder leurs bovins plus longtemps pour valoriser les surplus fourragers. Le nombre de vaches de réforme est également en baisse de 15 à 27 % selon les régions du pays du fait de l’amélioration de la conjoncture laitière mondiale. Les abatteurs consentent à des augmentations des prix d’achat pour encourager les éleveurs à envoyer des animaux à l’abattoir.