Jusqu’à ce jour, les abattoirs n’avaient jamais manqué de vaches à cette saison de l’année. C’était même souvent une période où ils pouvaient se permettre de peser sur les prix des vaches de réforme laitière en profitant du recul de la demande des vacances scolaires.

 

Le marché était sous tension depuis quelques mois, avec des tarifs qui se maintenaient à des niveaux attractifs, même s’ils se trouvaient inférieurs à ce qu’il se pratique chez nos voisins européens.

 

Après avoir pesé sur le prix des vaches laitières d’entrée de gamme (P−1 et P−2), le marché repart à la hausse avec des abatteurs plus actifs à l’achat. Les bonnes vaches prim’holsteins P+/O− lourdes se négocient entre 3,35 et 3,40 € et des P= qui se situent entre 3,20 et 3,30 €.

 

Les vaches d’entrée de gamme restent faiblement valorisées entre 2,25 et 2,60 €, mais les tarifs remontent rapidement dès que le poids est un peu plus élevé. Les bonnes normandes et les montbéliardes profitent également de cette tendance haussière avec des R− à 3,60 € et des O= proche de 3,50 €.

 

Dans les allaitantes, le marché n’est pas surchargé, mais les abatteurs maintiennent leurs tarifs face à une demande réservée dans les pièces arrière. Sur le marché de Cholet, les bonnes parthenaises restent bien valorisées entre 6,30 et 6,50 € pour les E et de 5,20 à 6,20 € pour les U.

 

Les prix des femelles blondes d’Aquitaine lourdes se maintiennent entre 4,70 et 5,30 € en fonction du poids et les limousines U sont cotées de 4,50 4,90 €. Les charolaises R+/U− sont stables à 4,20 € et les R= oscillent entre 4,10 et 4,15 €.

 

Le commerce reste très fluide dans le jeune bovin, sur un marché européen toujours très déficitaire. La tendance reste haussière, avec des charolais U= qui se négocient entre 4,18 et 4,25 €.