À l’export, les gros veaux laitiers se négocient entre 95 et 105 €, mais de nombreux veaux plus légers (+45 kg) se vendent de 50 à 60 €. Une progression du nombre de cas positifs à la FCO après test PCR inquiète les exportateurs. Le tri des lots entraîne une surcharge de travail conséquente.
Sur le marché intérieur, la demande reste contingentée. Les veaux prim’holsteins et normands de 50-55 kg se négocient de 70 à 90 €. Un tri sévère est pratiqué dans les lots de veaux de 45-50 kg. Ces derniers se vendent de 30 à 70 €. Les veaux plus légers ont très peu de valeur quand ils trouvent preneur et une majorité d’entre eux sont écartés de la vente. Dans ce contexte, les ramasseurs de veaux laissent de plus en plus d’animaux dans les fermes. Il en résulte une très forte tension commerciale entre les acheteurs et vendeurs, avec des volumes de plus en plus compliqués à gérer.
Dans les croisés laitiers ou mixtes de moyenne conformation, l’offre reste excédentaire, entraînant une très forte pression sur les prix de la part des acheteurs. Les mâles croisés blanc bleu ou jaunes R lourds se vendent entre 200 et 300 €. Ceux de moins de 60 kg se commercialisent entre 100 et 180 €, au même niveau que les sujets taupe.
En veau de boucherie, les mois d’automne et d’hiver sont traditionnellement favorables à la consommation de viande de veau. Depuis quelques semaines, les tarifs se sont redressés. Les cotations FAM de veau rosé clair O s’établissent à 5,91 € et celles des animaux P affichent 4,79 €. Cette bonne tenue des prix reste pour autant insuffisante pour couvrir les coûts de production qui ont fortement progressé dans le sillage de la poudre de lait, du lactosérum ou des aliments fibrés.