Cette volonté des abattoirs se heurte encore à la résistance commerciale dans les campagnes, mais le message est clair. Dans le nord du pays, les éleveurs vendent leurs vaches avant la fin de leur finition, faute de fourrage dans les prairies (sécheresse). Pour stabiliser les prix, les industriels vont être aidés par le pont de l’Ascension qui va réduire l’activité d’abattage.

Les prim’holsteins P+/O– lourdes sont vendues cette semaine entre 5,80 et 5,85 €/kg de carcasse, et la majorité des ventes se négocie entre 5,70 et 5,80 €. Les normandes et montbéliardes ordinaires sont vendues entre 5,70 et 5,90 €, tandis que les prix des bonnes O+/R– se situent autour de 6,00 €.

L’activité commerciale est plus calme en cette fin de mois pour les femelles de qualité bouchère, mais la modestie de l’offre permet de maintenir des tarifs convenables. Les blondes d’Aquitaine U de plus de 500 kg sont valorisées de 6,60 à 6,80 € sur le marché de Cholet.

Le commerce est régulier pour les génisses et les jeunes vaches charolaises R+/U–, avec une demande légèrement plus soutenue dans le sud du pays qui entame sa saison estivale. Les premières sorties d’herbage commencent, et ces animaux sont recherchés pour leur qualité de gras. Les vaches R +/U– sont commercialisées entre 6,35 et 6,50 €/kg à Cholet ou à Saint-Christophe-en-Brionnais. Les tarifs se maintiennent pour les animaux standards R, à des niveaux compris entre 6,10 et 6,35 € pour les charolaises ou les limousines R.