Après une semaine d’activité soutenue pour l’approvisionnement des marchés à l'exportation pour Pâques, l’offre en jeunes bovins est largement suffisante, ce qui entraîne une stabilisation des prix. Les charolais de qualité U se négocient entre 6,20 € et 6,30 €.
Concernant les femelles de qualité bouchère, les tarifs sont stables, avec un certain plafonnement observé après les concours de Pâques, qui ont largement satisfait la demande. Les pièces nobles peinent encore à trouver preneur. Les grandes et moyennes surfaces multiplient les actions promotionnelles sur les pièces à griller.
La faiblesse de l’offre permet de maintenir un commerce actif dans les allaitantes de choix secondaire avec des charolaises, des rouges des prés de qualité R, ou des croisées, entre 5,80 € et 6,05 € à Cholet. Les bonnes charolaises U se vendent entre 6,10 € et 6,30 €.
Avec une météo particulièrement favorable, les éleveurs s’activent pour mettre leurs animaux dans les prairies, pour ramasser l’herbe, et pour préparer les travaux de printemps. Ils seront de moins en moins disponibles pour vendre leurs animaux dans les semaines à venir. Les industriels voient leurs approvisionnements se tasser et peinent à couvrir leurs besoins.
Ils sont également préoccupés par la flambée des prix des vaches de réforme laitières. Les prim’holsteins de qualité O se situent entre 5,20 € et 5,25 €, tandis que les P= tournent autour de 5,10 €. En Allemagne, les prix poursuivent leur progression à 5,60 €, et dépassent allègrement les 6 € en Belgique.