Après le week-end du 8 mai et de l’Ascension, les magasins et les boucheries ont des besoins de réapprovisionnement, alors que les abatteurs sortent de deux semaines écourtées. Les stocks ont fondu et doivent être reconstitués.
Sur les marchés de la semaine, le commerce a été assez fluide, notamment dans les réformes laitières, mais également pour les jeunes bovins mixtes et prim’holsteins. Les bonnes vaches prim’holsteins P+/O– lourdes progressent entre 4,25 et 4,30 et les P= varient entre 4 et 4,20 € en fonction du poids et de l’état d’engraissement. Cette orientation est également observée sur les normandes et les montbéliardes avec des tarifs qui se situent entre 4,50 et 4,70 €.
Dans le domaine allaitant, le commerce est également plus régulier. Les tarifs se raffermissent dans les bonnes blondes d’Aquitaine et les parthenaises et se maintiennent sans difficulté pour les limousines et les charolaises. Sur les marchés, les blondes d’Aquitaine U de plus de 500 kg se négocient entre 6 et 6,30 € (voir 6,50 € dans les E), et les limousines s’échangent entre 5,80 et 6,15 €. Les parthenaises se négocient 6,30 à 6,85 €. Les charolaises U–/U= se maintiennent entre 5,45 et 5,60 € et les R= entre 5,25 et 5,45 €.