Le redémarrage de l’ensemble des structures commerciales après les fêtes a fourni des volumes largement suffisants dans les abattoirs. La tendance est particulièrement marquée dans les laitières du Grand Ouest ou du Nord. Cette bonne couverture de la demande permet aux industriels de repousser des livraisons sur la semaine prochaine et de maintenir les prix, voire d’effectuer une légère pression tarifaire dans certains outils. Le commerce est en revanche plus fluide dans le centre et le sud du pays où l’offre est en baisse.

 

Les vaches prim’holsteins P+/O– de poids convenable se maintiennent entre 2,53 et 2,60 € tandis que les sujets P= sont vendus entre 2,35 et 2,50 € en fonction du poids et des abattoirs. Quant aux P–, la valorisation reste réduite et comprise entre 1,60 et 1,80 €.

Les montbéliardes convenables O+ se situent dans une fourchette de prix comprise entre 3 et 3,10 €. Les vaches de conformation P se vendent entre 2 et 2,70 € à Bourg-en-Bresse.

 

En vaches allaitantes, les stocks sont nettement moins abondants que l’an passé à la même période. La demande est notamment réduite dans les animaux viandés (R+/U) avec des tarifs en baisse à Saint-Christophe-en-Brionnais ou à Cholet.

Le commerce reste régulier dans les allaitantes de choix secondaire ou d’entrée de gamme.

Les vaches R– légères se négocient entre 3,45 et 3,50 €/kg net et de 2,90 à 3,35 € dans les sujets O, souvent en manque de finition. Les charolaises R= convenables (âgées de moins de 10 ans pour un poids supérieur à 350 kg) se valorisent entre 3,50 et 3,60 €/kg carcasse et les R+, de 3,65 et 3,75 € en fonction des régions.