Les éleveurs poussent leurs animaux en production. De leur côté, les industriels cherchent à maintenir une charge de travail pour leurs unités de transformation et une concurrence s’installe entre les abattoirs même si elle se fait à fleuret moucheté. Après la stabilisation de cette semaine, la tendance devrait renouer avec la hausse dans l’ensemble des laitières ou mixtes.

 

Les tarifs sont en retard de 0,05 à 0,10 € sur l’an passé. La gamme tarifaire dans les bonnes vaches prim’holstein P+/O– lourdes se situe entre de 2,70 € et 2,75 € en fonction des abattoirs, voire 2,80 € dans certaines unités. Et les P=3 de poids convenable se vendent entre 2,55 € et 2,65 €. Les tarifs des normandes ou des montbéliardes sont compris entre 3,10 € et 3,20 € pour les O= en fonction du poids, Ils atteignent 3,28 € dans les meilleures.

 

Dans les bonnes femelles de race à viande, les tarifs se maintiennent dans l’ensemble des charolaises, limousines ou blondes d’Aquitaine de qualité bouchère avec une offre en accord avec les besoins. Les animaux de qualité supérieure se préparent pour les concours de Pâques qui débuteront le 26 mars à Montluçon. Dans les allaitantes de choix secondaire, la tendance est légèrement positive, avec des vaches charolaises R convenables qui s’échangent entre 3,65 € et 3,80 €.