Dans un arrêté publié au Journal officiel le 22 octobre 2020, les ministères de l’Économie et de l’Agriculture procèdent à divers ajustements du cahier des charges du rouge de l’AOP « Taureau de Camargue ».
Dans les obligations déclaratives et d’enregistrement prouvant que le produit est originaire de l’aire géographique, les éleveurs ne sont pas dans l’obligation de présenter « les factures ou autres documents d’engagement aux jeux taurins. » En revanche, ces derniers sont tenus de garder à jour :
- le livre d’inventaire des animaux ou un registre d’étable ;
- les factures de vente des animaux ;
- des relevés cadastraux de cotisation de MSA ou tous autres éléments identifiant les parcours landes et prairies ;
- le calendrier de pâturage ;
- les factures d’achat de fourrage.
Cet ajustement est valable pour le reste de l’année 2020.
Deux ajustements dans le mode d’élevage
S’agissant du mode d’élevage, il reste « pratiqué en liberté, en plein air, de façon extensive afin de préserver le caractère sauvage des animaux ». Mais, du 1er septembre 2020 au 1er septembre 2022, le chargement ne peut être supérieur à 1,4 unité gros bovin (UGB) pour un hectare de pâture. Habituellement, le chargement ne peut être supérieur à un UGB pour 1,5 hectares de landes, parcours et prairies.
Enfin, « pendant la période du 15 septembre 2020 au 30 avril 2021, un complément alimentaire peut être apporté à l’aide de foin et de céréales non OGM originaires, pour un minimum de 75 %, de l’aire géographique. »