L’homologation du « label rouge » pour les sapins de Noël coupés a été publiée au Journal officiel du 20 novembre 2016, ouvrant la voie à l’arrivée des premiers sapins dans les points de vente au début de décembre.
Mais il n’y en aura pas pour tout le monde, puisque seules quelques jardineries pourront être approvisionnées cette année, avant une montée en puissance les années prochaines.
« C’est une bonne nouvelle, nous étions dans les starting-blocks », a expliqué à l’AFP Catherine Seck, déléguée générale de l’organisme de défense et de gestion Excellence Végétale qui avait demandé ce label.
Une forme standardisée et plus de fraîcheur
Selon son cahier des charges, ce « label rouge » doit garantir une esthétique supérieure, avec notamment une bonne densité, une forme conique, et une flèche pas trop longue. « Parfois en enlevant le filet on était déçu, ce qui ne devrait plus se produire avec le label », note Catherine Seck. Il doit aussi garantir la fraîcheur des sapins, qui ne pourront pas être coupés avant le 21 novembre et donc arriver sur les lieux de vente au début de décembre.
Le nombre des sapins de label rouge devrait cependant être limité cette année, avertit la responsable : « On ne va pas en avoir beaucoup pour cette première année, c’est une culture longue. » Elle a estimé à 20 000 le nombre de sapins disponibles pour ce Noël, surtout en Ile-de-France. Les Français privilégient les sapins naturels pour Noël et en ont acheté 5,3 millions en 2015, selon les données de FranceAgriMer. Cela représente un marché de 140 millions d’euros, avec un prix moyen d’achat de 26,40 euros. 80 % de ces sapins sont cultivés en France. Et la popularité du nordmann (73 %), qui perd ses aiguilles moins vite, continue à progresser, face à l’épicéa.
< iframe width = "560" height = "315" src = "https ://www.youtube.com/embed/lob3uwLECLw" frameborder = "0" allowfullscreen >