« À l’approche des semis de céréales, il peut être bon de rappeler l’importance d’implanter les variétés en fonction de leur précocité à montaison et épiaison, rappelle Édouard Baranger, ingénieur chez Arvalis Région Centre. Semer tôt une variété précoce comme Prestance par exemple, c’est s’exposer à un stade épi 1 cm avancé sur février avec un risque de gel non négligeable. »
Semis tardif pour contrer les bioagresseurs
« A contrario, il est parfois préférable de semer une variété tardive comme Chevignon au-delà du 20 octobre, quand la parcelle connaît des infestations de ray-grass et vulpin, poursuit-il. Même si en théorie le potentiel est quelque peu réduit, au final la marge brute sera supérieure à un semis précoce. Cela s’explique par un désherbage facilité en raison d’une levée réduite d’adventices et des attaques de cicadelles et pucerons limitées. »

« Pour un bon départ, il importe également d’adapter la densité de semis à la qualité du lit de semences. Jusqu’au 25 octobre, une plage comprise entre 250 et 300 grains par m² répond à une majorité de situations », conclut Édouard Baranger.