« Pour se prémunir des risques de gelées de fin d’hiver, portes d’entrée aux maladies (anthracnose, bactériose…), il est possible de décaler les semis de pois jusqu’à la fin de décembre ou au tout début de janvier », assure Bastien Remurier, référent en pois et féveroles chez Terres Inovia.
Avec des hivers plus doux, les pois semés trop tôt (à la fin d'octobre) peuvent présenter un développement trop rapide, et donc une sensibilité exacerbée aux gelées en sortie d’hiver. « Implantés plus tardivement, la deuxième quinzaine de novembre idéalement, ils n’auront atteint qu’un faible stade foliaire (3-4 feuilles) et seront donc plus résistants », insiste Bastien Remurier.

Quelques précautions
Le référent en pois et féveroles chez Terres Inovia précise que quelques précautions, valables pour tous types de sols et toutes les régions, s’imposent :
- Intervenir sur un sol réessuyé en évitant la surdensité propice aux maladies ;
- Enfouir la graine profondément (5-6 cm) pour protéger l’épicotyle ;
- Ne pas oublier le programme de désherbage de prélevée et la fertilisation (phosphore, potasse).
Enfin, Bastien Remurier précise qu' « en cas de conditions climatiques compliquées au début de janvier, mieux vaut basculer sur des pois de printemps ».