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Pour des évolutions « supportables »
Le syndicat a rappelé son idée maîtresse : « Que toute évolution des soutiens directs doit être supportable pour les agriculteurs, en permettant une adaptation aux changements. » Et sur les aides couplées, de « conserver des enveloppes significatives sans exclure de faire évoluer les modalités d’activation et les montants afin de limiter les effets de la convergence ».
Sur l’hypothèse de modifier l’aide aux bovins allaitants (ABA) en une aide à l’UGB bovine, la FNSEA se dit inquiète de ses impacts sur l’élevage bovin allaitant et l’engraissement. Sans plus de détails, elle précise qu’elle « défend le maintien du ciblage de l’ICHN sur l’élevage ».
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Rééquilibrer les effets de la convergence sur les cultures
« Les propositions ne répondent pas au besoin de rééquilibrage des effets de la convergence sur les exploitations céréalières », pointe la FNSEA, pour qui la proposition d’augmentation de l’enveloppe d’aide aux protéagineux est insuffisante.
Rémunérer les pratiques existantes avec les écorégimes
Sur les écorégimes, la FNSEA défend « un accès facilité à tous les agriculteurs pour un niveau d’aide unique » qui valorise les efforts vers la transition agroécologique. Elle souhaite que soient éligibles à ces paiements « l’agriculture de précision, l’agriculture de conservation des sols, la certification bas carbone, la valorisation des cultures intermédiaires. »