, les élus soulignent que tous les secteurs économiques ne sont pas affectés de la même façon par les dérèglements climatiques. « Le plus directement touché est l’agriculture », estiment-ils, citant la stagnation des rendements, ou encore d’effets sur la santé végétale et animale.

 

Davantage de risques de sécheresse

Les sénateurs soulignent aussi les risques de sécheresses « plus fréquentes et plus sévères, [qui] pourront fortement altérer le potentiel de production agricole et créeront un besoin accru d’irrigation alors même que les ressources hydriques seront plus rares. »

 

Pour le secteur agricole, les sénateurs proposent :

  • De mieux rémunérer les services agroenvironnementaux afin d’accélérer la mutation vers l’agroécologie, notamment en mobilisant des fonds du deuxième pilier de la Pac ;
  • D’intégrer l’enjeu de l’irrigation de manière responsable en développant le stockage de surface là où il est nécessaire mais en le conditionnant à la mise en œuvre de pratiques agricoles plus économes de l’eau et respectueuses de la biodiversité ;
  • De renforcer les mécanismes de couverture assurantielle en tenant compte des efforts d’adaptation des exploitants agricoles.