(LMR) d’imidaclopride, une matière active de la famille des néonicotinoïdes dont l’approbation a expiré le 1er décembre 2020.

 

 

> À lire aussi : Rejet d’un recours contre l’interdiction des néonicotinoïdes (15/07/21)

 

La Commission européenne modifie ainsi les annexes II et III du règlement d’origine de 2005, en prenant en compte un avis motivé de l’Efsa, Autorité européenne de sécurité des aliments, publié en 2019.

Seuils abaissés

Dans cet avis, l’Efsa avait notamment « identifié un risque pour les consommateurs » sur les scaroles et endives à larges feuilles, nécessitant un abaissement de leurs LMR « à la limite de détermination spécifique ». Pour ces deux espèces, les LMR passent ainsi de 0,05 à 0,01 mg/kg.

 

Les LMR d’autres légumes et fruits (tomates, concombres, poivrons, agrumes, raisins, myrtilles…) ont également été abaissées suivant les recommandations de l’Efsa. Néanmoins, certaines « seront réexaminées à la lumière des informations disponibles dans l’année à compter de la publication du présent règlement », précise le document.

Un délai pour se préparer

La Commission accordera aussi un délai, « pour permettre aux États membres, aux pays tiers et aux exploitants du secteur alimentaire de se préparer aux nouvelles exigences qui en découleront ». Il est aussi à noter que des délais de grâce ont pu être accordés à certains États membres, par rapport au retrait de la matière active, jusqu’au 1er juin 2022.

 

Les nouveaux seuils seront donc à respecter à compter du 16 mai 2022 pour les produits obtenus ou importés dans l’Union européenne, à l’exception des scaroles et endives à larges feuilles pour lesquels ils s’appliqueront dès le 16 novembre 2021.

 

Le 20 octobre dernier, la Commission européenne avait publié un règlement similaire, concernant le flupyradifurone, une matière active au mode d’action proche des néonicotinoïdes.

 

> À lire aussi : Les résidus phytosanitaires sous la limite légale dans 96,1 % des échantillons (12/04/21)