Cap Ours relate des tags « Mort aux ours » et une tentative de destruction par incendie sur leurs locaux. Le conflit entre défenseurs pro- et anti-ours semble donc perdurer. Dans une lettre ouverte diffusée ce mardi 16 février 2021 à la presse, l’association interpelle de nouveau le président de la République et demande :

  • Un discours clair et ferme confirmant l’engagement de la France en faveur de la restauration de la population d’ours dans les Pyrénées ;
  • Le remplacement rapide des trois ours tués par l’homme en 2020, « conformément à l’engagement pris sous votre présidence dans le “plan ours” » ;
  • La fin de l’« impunité » pour les opposants violents.

 

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Opposition extrême

Le collectif associatif dénonce les agissements de ses opposants, qu’il qualifie de « chasse à l’ours » et déplore qu’aucune poursuite n’ait eu lieu. Son plus grand regret est le « non-remplacement des ours tués par l’homme en 2020 ».

 

« À ce jour, nous pouvons considérer qu’en France, l’opposition extrême à l’ours a commencé à détruire en 2020 la population d’ours des Pyrénées en toute impunité », exprime le collectif dans son courrier à Emmanuel Macron.

 

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