Le terme « ours à problème » a disparu du vocabulaire du protocole en vigueur depuis 2009 visant à intervenir sur les ours agressifs. Il est remplacé par la formule « ours présentant un comportement anormal et dangereux ». Ce protocole comprendra désormais un arrêté cadre autorisant le conditionnement aversif. Cet arrêté est en consultation publique jusqu’au 31 décembre 2025.

Des tirs mis en applications par l’OFB

Il cible les ours trop familiers ou trop agressifs envers l’être humain et les mesures qui pourront être mises en œuvre sont des « tirs de projectiles en caoutchouc ou des tirs de munitions à double détonation ». Ces mesures ne peuvent être mises en place que par les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB).

Les ours anormalement prédateurs ne sont plus concernés par ce texte. Ces phénomènes ne sont pas le fait d’un seul ours et le sujet peut être traité dans un autre cadre avec la possibilité de mettre en œuvre les effarouchements, indique le ministère.

L’enjeu de cette nouvelle réglementation est de pouvoir prendre plus vite un arrêté autorisant le conditionnement aversif, dès lors que les conditions dérogatoires sont réunies.