« Il y a deux ans, nous avons entrepris la démarche de sortir le Marché du porc breton (MPB) de son contexte régional, relate Pascal Le Duot, directeur du Marché du porc breton. Historiquement, le MPB ne comptait que des acheteurs bretons. Nous avons récemment accueilli deux nouveaux abatteurs hors Bretagne [NDLR : Tradival et Vallégrain]. Un accord de principe a également été conclu avec un troisième acheteur, et nous sommes en discussion avec deux autres. »
Une filière « sévèrement bousculée ces dernières années »
« Ces arrivées concourent à donner une nécessaire ossature nationale au MPB, poursuit-il. Car la filière porcine a été sévèrement bousculée ces dernières années, notamment par la réglementation interdisant la castration à vif des porcelets. Nous sommes aujourd’hui dans un contexte de chute de production. Or, le cadran est une source de porcs pour les abatteurs. »
« Ces animaux issus des élevages du Grand Ouest ont pour vocation de servir tous les acheteurs, y compris ceux situés en dehors de la Région Bretagne, souligne Pascal Le Duot. Pour ces derniers, le marché est un outil de sécurisation de leurs approvisionnements. C’est également un gage de transparence du prix pour l’ensemble des acteurs de la filière, en particulier pour les jeunes désireux de s’installer en production porcine. »