La campagne de vente des moissonneuses-batteuses a encore été compliquée en 2022, pointe le rapport économique de 2023 d’Axema, le syndicat des constructeurs et importateurs de machines agricoles. Les immatriculations de moissonneuses-batteuses neuves se sont établies à 1 585 unités en 2022, soit le plus haut niveau depuis 2016. Rappelons en effet qu’en 2019 et 2020, les chiffres étaient artificiellement gonflés par la première immatriculation de véhicules anciens. Le marché demeure néanmoins très en retrait par rapport aux niveaux atteints lors de la période de 2013 à 2015 (entre 2 041 et 2 491 unités).
New Holland en leader
L’évènement de la campagne est bien entendu l’arrivée de New Holland en tête des parts de marché, à la place de l’habituel leader Claas. En 2022, 36,3 % des nouvelles moiss-batt’ étaient des grandes jaunes. New Holland a donc réalisé plus du tiers des ventes. Claas perd dix points de taux de pénétration par rapport à 2021 avec 27,4 % et se contente de la deuxième place. Le constructeur allemand a été confronté à de gros problèmes de logistique et n’a pas pu livrer de machines pendant une partie de la campagne. John Deere s’accroche à sa place sur la troisième marche du podium avec 20,5 % de part de marché. Le constructeur américain retrouve son niveau de 2020 après une campagne très compliquée (14,4 %) en 2021.
Fendt et Massey-Ferguson au coude-à-coude
Derrière, le classement ne change pas. Case IH, qui ne propose que des machines non-conventionnelles, réalise une part de marché de 8,1 %, dans sa moyenne habituelle. Fendt et Massey-Ferguson, qui proposent des machines équivalentes, ont immatriculé respectivement 2,9 et 2,8 % des moissonneuses-batteuses neuves. Deutz-Fahr peine toujours à s’imposer avec seulement 1,1 % de part de marché.