« Les pluies ont perturbé les semis et réduit les surfaces de pois à 164 000 hectares, en recul de 18 % par rapport à 2023, rappellent FranceAgriMer, Arvalis et Terres Inovia dans un communiqué de presse diffusé le 14 août 2024. Près de 60 % des surfaces en pois d’hiver n’ont pu être récoltées hormis dans le sud de la France. La féverole d’hiver et dans une moindre mesure les pois de printemps, ont mieux résisté aux intempéries. »
La Fop s’inquiète de l’avenir du pois d’hiver (24/07/2024)
Rendements et surfaces en baisse
Le rendement moyen des protéagineux s’établirait autour de 28 q/ha, et la production à 685 000 tonnes selon le ministère de l’Agriculture. « Le rendement moyen s’annonce a priori satisfaisant en féverole », autour de 25 q/ha contre 27 q/ha l’an dernier. La production française serait de 195 000 tonnes en baisse de 9,7 % par rapport à 2023, mais en hausse de 11,2 % par rapport à sa moyenne quinquennale 2019-2023.
Toujours selon les projections du ministère de l’Agriculture au 1er août 2024, la récolte de pois (purs et en mélange avec des céréales) chuterait de 184 000 tonnes pour atterrir à 480 000 tonnes. Elle dévisserait ainsi de 28,4 % par rapport à sa moyenne sur cinq ans. Le rendement moyen serait de 29 q/ha contre 33 q/ha en 2023.
« Côté qualité, les graines de pois d’hiver qui ont pu être récoltées, plutôt de petite taille, sont très riches en protéines, soulignent FranceAgriMer, Arvalis et Terres Inovia. Pour le pois de printemps et la féverole, les teneurs en protéines s’annoncent plus conformes aux valeurs habituelles. »