Le 20 octobre 2025 selon l’observatoire des cultures Céré’Obs, de FranceAgriMer, 75 % des maïs grain étaient récoltés, contre 56 % une semaine plus tôt, 23 % en 2024 et 63 % pour la moyenne quinquennale. « La date médiane de ce stade présente une avance de vingt-deux jours sur l’année dernière et de deux jours sur la moyenne sur cinq ans », précise FranceAgriMer le vendredi 24 octobre lors de la publication de ces chiffres.

Les conditions de cultures, quant à elles, se dégradent légèrement : les conditions « bonnes » et « très bonnes » passent en une semaine de 60 % à 59 %.

73 % des orges semées

Toujours au 20 octobre, 73 % des orges d’hiver étaient semées, contre 45 % une semaine plus tôt, 36 % en 2024 et 60 % pour la moyenne quinquennale. Le stade de la levée est, quant à lui, passé de 8 % à 30 % en une semaine, contre 13 % l’année dernière, et 23 % pour la moyenne quinquennale.

Les semis de blé aussi ont de l’avance. 57 % étaient réalisés au 20 octobre 2025, contre 27 % une semaine plus tôt, 20 % en 2024 et 43 % pour la moyenne sur cinq ans. Le stade de la levée est passé de 3 % à 18 % en une semaine, contre 6 % en 2024 et 14 % pour la moyenne quinquennale.

Désherbage rapide

Comme le rappelle Arvalis en Région Rhône-Alpes, « les parcelles semées précocement se trouvent davantage exposées aux risques d’infestations par les graminées (ray-grass et vulpin) ». L’institut recommande donc d’attendre pour semer les parcelles les plus problématiques.

Dans le Sud-Ouest, Arvalis ajoute que la priorité doit être donnée au désherbage à la suite du semis, et non pas à la logique « d’abord semer toutes les parcelles, et désherber plus tard si la météo le permet toujours ».

L’institut technique insiste aussi sur l’importance du traitement en prélevée. « Les essais de désherbage menés par Arvalis ont montré depuis plusieurs campagnes, qu’en année moyenne, et à produit et dose égale, un traitement en prélevée montrait une efficacité moyenne supérieure de 10-15 % par rapport à un traitement en post-précoce (1 feuille) », appuie la section du Sud-Ouest. L’idéal étant d’intervenir deux fois, en prélevée puis en postlevée précoce, « d’autant plus en cas de forte infestation », note l’institut.