Pour limiter la contamination des scolytes, les forestiers pratiquent des coupes de bois importantes, qui se retrouvent sur un marché saturé avec des prix en berne. Favorisés par les sécheresses et les fortes chaleurs, les ravageurs impactent aussi les collectivités propriétaires de résineux. Dans le Doubs, où 97 % des communes ont des recettes forestières, une centaine d’entre elles connaîtrait des difficultés budgétaires sérieuses si la crise sanitaire devait perdurer. La réforme du financement de l’ONF, qui prévoit une forte augmentation des frais de garderie, est aussi source d’inquiétudes.