Alors que plusieurs pays européens, dont la France, redoutent les conséquences environnementales et pour les agriculteurs européens de l’accord de libre-échange entre les pays du Mercosur et l’Union européenne, certains souhaiteraient une ratification rapide. Parmi eux : les organisations patronales des deux camps, qui ont appelé le 26 novembre 2020 à « ratifier rapidement l’accord commercial, signé à l’été 2019 ».
Opportunités importantes pour la reprise économique
« L’accord offre de très bonnes opportunités aux économies et aux sociétés des deux parties et il est d’une importance cruciale non seulement pour des raisons stratégiques et économiques, mais aussi dans une perspective de durabilité », écrivent les cosignataires, dont Business Europe du côté de l’UE. « Les opportunités commerciales créées par cet accord sont également importantes et urgentes pour la reprise après le choc créé par la pandémie de Covid-19 », ajoutent-elles. Les organisations craignent qu’un retard dans la ratification ne compromette le « plein potentiel des possibilités offertes » par cet accord.
Bruxelles attend un engagement clair des pays du Mercosur
Les Parlements des 27 États membres de l’Union européenne doivent ratifier ce texte, mais beaucoup s’y refusent. Ainsi, l’Autriche et les Pays-Bas l’ont rejeté sous sa forme actuelle, tandis que la Belgique, l’Irlande, le Luxembourg ou la France sont réticents.
Bruxelles a récemment dit attendre « un engagement clair » des pays du Mercosur pour s’assurer qu’ils respecteront le volet du « développement durable » de l’accord.