Afin de sauver le Marché du porc breton (MPB), le groupement Evel’Up demande à chaque organisation d’apporter au minimum 15 % de sa production hebdomadaire. Depuis sept ans, le MPB est porté à bout de bras par Evel’Up et Porélia. Ces deux coopératives représentent 80 % des porcs présentés au marché alors qu’elles pèsent à peine plus de 20 % de la production française.

« Le MPB ne fonctionne plus : il ne suit plus les pics saisonniers, à l’inverse des marchés étrangers qui savent faire profiter, à leurs éleveurs, des dynamiques du marché du porc, souligne Philippe Bizien, le président de Evel’Up, dans un communiqué du 5 mai. Cette situation ne peut pas perdurer. Le service rendu au collectif profite à tous les éleveurs. » Pourtant, tous les acteurs de la filière (groupements, abatteurs, transformateurs, etc.) sont unanimes pour reconnaître l’utilité du MPB. Pour Evel’Up, les organisations doivent participer équitablement à la cotation collective et « doivent s’engager à passer de la parole aux actes ».