39 départements de l’Hexagone sont concernés par des mesures de restriction des prélèvements d’eau au 23 août 2024, indique la plateforme gouvernementale VigiEau. Les mesures prises par les préfets visent à faire face à une insuffisance de la ressource en eau en période d’étiage.
Ainsi, dix-neuf départements sont partiellement ou totalement placés « en crise » : les Alpes-de-Haute-Provence, l’Aude, la Charente, la Dordogne, l'Eure-et-Loir, la Haute-Garonne, le Gers, la Gironde, l'Hérault, l'Indre, le Loiret, le Lot, Lot-et-Garonne, le Maine-et-Loire, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Orientales, le Tarn, et le Tarn-et-Garonne.
Ces départements sont concernés par au moins un arrêté instaurant des mesures d’interdiction provisoire des usages de l’eau, y compris ceux à des fins agricoles, hors abreuvement des animaux et irrigation de certaines cultures prioritaires, tel que le maraîchage.

Le niveau « alerte renforcée » concerne tout ou une partie des territoires de neuf départements : l’Ain, l’Ardèche, l'Ariège, l'Aveyron, les Bouches-du-Rhône, les Landes, la Loire-Atlantique, les Deux-Sèvres et la Vendée. Ce niveau implique une réduction des prélèvements à des fins agricoles de 50 % ou l’interdiction de prélever deux jours sur quatre.
Onze départements sont placés en « alerte », un niveau qui engendre des réductions de prélèvements à des fins agricoles de 25 % ou l’interdiction de prélever un jour sur quatre (Cantal, Corrèze, Haute-Corse, Gard, Jura, Mayenne, Puy-de-Dôme, Sarthe, Var, Vaucluse, Vienne).
Enfin, treize départements sont concernés par le niveau « vigilance », avec des sensibilisations mais pas de restrictions sur l’utilisation de l’eau : les Hautes-Alpes, la Charente-Maritime, le Doubs, la Drôme, la Corse-du-Sud, l'Isère, le Loir-et-Cher, la Loire, la Lozère, la Savoie, la Haute-Savoie, la Haute-Vienne et le Territoire de Belfort.