« La prise en compte d’indicateurs de coût de production doit désormais être le socle de toute négociation entre les éleveurs ou leurs organisations de producteurs et leurs acheteurs, en application de la loi Égalim 2 », martèle la Fédération nationale porcine (FNP), dans un communiqué publié le 21 février 2022.
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Selon le syndicat, les indicateurs interprofessionnels sont en « forte hausse » sur le second semestre de 2021, qu’il s’agisse du prix de l’aliment (+7,1 %), ou de celui de du coût de production en viande porcine (+4,4 %). « Et la hausse continue au début 2022 », souligne la FNP, qui estime que si ces indicateurs sont pris en compte par l’aval, « les prix de marché devraient ainsi augmenter très significativement au cours des prochaines semaines. »
« 10 à 20 centimes du kilo »
L’association spécialisée de la FNSEA enjoint donc les maillons aval et « notamment les GMS » à prendre leurs responsabilités par « un engagement dans la durée. […] Il en va de la survie de la production porcine française ». Elle en appelle au « courage et à la raison ».
Car pour la FNP, « il s’agit de 10 à 20 centimes au kg de carcasse soit quelques centimes de plus en magasin pour le consommateur ». Quant aux pouvoirs publics, le syndicat estime que « l’État a déjà pris les siennes pour « passer le cap et préserver autant que possible le potentiel de production », en référence au plan de sauvegarde annoncé le 31 janvier 2022.
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