Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, a signé le 29 février 2024, la proposition de plan de souveraineté pour le blé dur, porté par la filière et Intercéréales. Ce plan est prévu pour cinq ans et d’un montant de 43 millions d’euros. La part de l’état a été annoncée pour l’occasion : 11 millions d’euros.

Une « grande satisfaction »

Pour Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales, il s’agit d’une « grande satisfaction ». Ce plan vise à contrer le déclin des surfaces de blé dur en France. Selon le ministère de l'Agriculture, il passera par l’instauration de contrats entre les différents acteurs et des réflexions sur les mécanismes assuranciels, selon l’interprofession. Les travaux doivent aussi permettre de soutenir la recherche génétique et agronomique, réduire l’empreinte carbone de la filière, et reconquérir des parts de marché pour les pâtes.

Le ministère de l’Agriculture rappelle que les surfaces françaises de blé dur ont été divisées par deux en quinze ans. Pour Marc Fesneau, la filière en France est « une filière d’excellence, largement reconnue à l’extérieur de nos frontières ». La régression des surfaces s’explique, selon lui, par « un tas de raisons », notamment les « insécurités techniques », et des questions « d’organisation de filière, de marchés commerciaux à consolider ».