La commune est ainsi prête à renoncer à une recette équivalant au maximum à 14 600 €. « C’est un exemple de soutien qu’on peut apporter à la filière », explique Jean-Marc Willer, maire d’Erstein. La ville veut tout à la fois donner un coup de pouce à la rentabilité de la culture affectée par la chute des cours du sucre et aider au maintien des surfaces livrées à la sucrerie d’Erstein, une des unités du groupe Cristal Union.
1 000 ha perdus en 2019
En 2019, les emblavements ont reculé de 1 000 ha pour revenir aux alentours de 6 000 ha. Le groupe coopératif a annoncé à la mi-avril qu’il étudiait la suppression dans l’atelier conditionnement de 70 emplois permanents sur les 220 que compte l’usine.
La municipalité a également adopté à l’unanimité une motion de soutien aux salariés de l’entreprise liée à la ville par son nom et son histoire depuis 1893. Elle appelle les utilisateurs régionaux à privilégier la « consommation de ce produit local [NDLR : le sucre] de manière raisonnable ».