Comment les particuliers contournent la Safer

Face au droit de préemption des Safer, les non-agriculteurs ont trouvé la parade : le bail emphytéotique. Un contrat qui participe au développement de « la consommation foncière masquée » au détriment de l’agriculture, selon elles.

Une nouvelle initiative citoyenne veut fermer tous les élevages

En juillet 2024, la Commission européenne a enregistré deux initiatives citoyennes. L’une d’elles porte le nom de « En finir avec la cruauté et l’abattage » (« Stop cruaulty, stop slaughter », en anglais), vise à fermer toutes les exploitations animales.

L’une des nouvelles initiatives citoyennes acceptées par la Commission européenne le 24 juillet 2024 vise à la fermeture de toutes les exploitations d’élevage. (©  Cédric Faimali/GFA)

« Des concessions pourraient cesser de vendre des tracteurs »

Dans un contexte de forte baisse des ventes de matériels neufs et d’occasion, le Sedima surveille de près l’arrivée des groupes venus de l’automobile et du poids lourd dans la distribution agricole. Une situation qui pourrait bouleverser le paysage des concessions, selon le bilan de l’année 2024 dressé au début de décembre.

Les stocks de matériels d’occasion, repris à des prix anormalement élevés, plombent les trésoreries des concessionnaires. (©  Corinne Le Gall/GFA)

Les récoltes bousculent les cours des céréales

À la mi-juillet 2024, alors que les récoltes se poursuivent en Europe, les perspectives de rendement restent incertaines et doivent faire face à la concurrence de la mer Noire. Ceci participe au décrochage des cours des blés et des orges sur la semaine.

Les incertitudes quant aux rendements des récoltes de céréales de 2024 font pression sur les prix qui baissent cette semaine. (©  Cédric Faimali/GFA)

En Algérie, une récolte céréalière entourée de flou

Les pouvoirs publics algériens ont annoncé des récoltes céréalières en forte hausse en juillet dernier, devant dépasser les 3 millions de tonnes de l’an dernier. Ces prévisions, établies à la fin de mai, sont sujettes à discussion, compte tenu de la défaillance du système des statistiques économiques du pays.

« Je moissonne trois fois plus vite en ne récoltant que les épis »

Dans ce reportage, Mathieu Rothenflue utilise une barre de coupe stripper sur sa moissonneuse. Avec, il ne récolte que les épis et augmente son débit de chantier à la moisson.

Mathieu Rothenflue et sa compagne Jacqueline dans les pailles hautes, laissées par le stripper. (©  Pierre Peeters/GFA)

L’OFB dans le viseur du Sénat

Contrôle pédagogique, droit à l’erreur, dépénalisation d’infractions environnementales… Le Sénat veut « rééquilibrer » les missions de l’Office français de la biodiversité pour « une police de l’environnement mieux acceptée et plus apaisée ».

Le sénateur Jean Bacci (LR) suggère de dépénaliser certaines infractions environnementales pour « rééquilibrer » les missions de l’OFB. (©  Philippe Massit/Office francais de la biodiversité)

Freinage : plus que six mois pour s’adapter

Depuis le 1er janvier 2025, il est interdit de mettre sur le marché des tracteurs et outils traînés neufs équipés d’une ligne de freinage simple ligne. Un véritable casse-tête pour les agriculteurs, d’autant plus que différents systèmes à double ligne coexistent et que l’homologation des adaptations se fait attendre.

Si les tracteurs, outils traînés et véhicules agraires équipés d’une simple ligne de freinage restent autorisés, seuls les engins neufs équipés d’une double ligne seront vendus à partir du 1er janvier 2025. (©  Rolland)

Le Conseil d’État confirme l’interdiction du Roundup Pro 360

Le Conseil d’État a donné raison au tribunal administratif de Lyon, qui avait annulé l’autorisation de mise sur le marché du Roundup Pro 360 en 2019, dans un dossier porté par le Criigen.

L’annulation de l’autorisation de mise sur le marché du Roundup Pro 360, prononcée le 15 janvier 2019, a été confirmée par le Conseil d’État le 23 octobre 2023. (©  Cédric Faimali/GFA)

Au moins 120 bovins meurent de froid au Brésil

C’est assez rare mais en août 2024, plus de 120 zébus de la race nélore ont été retrouvés morts de froid dans l’ouest du Brésil. Les températures ont oscillé entre les 35 et 40°C avant de chuter brutalement à 0°C en seulement trois jours.

Les zébus surpris par le froid n’avaient pas de refuge à disposition (©  Agroms_oficial sur Instagram)