Les exportations de viande bovine devraient continuer de croître en direction des principaux partenaires du continent européen que sont la Bosnie, les Philippines, Israël et Hong-Kong comme ce fut le cas sur les quatre premiers mois 2019. Mais elles devraient surtout trouver un nouveau débouché prometteur avec la Chine (voir graphique ci-dessous), nouveau partenaire commercial de taille pour la filière allaitante européenne.

 

DG Agriculture and Rural Development, based on Eurostat/Commission européenne
DG Agriculture and Rural Development, based on Eurostat/Commission européenne

 

Exports à la hausse donc, mais abattages orientés à la baisse (–1,1 % prévu pour 2019) du fait d’une faible disponibilité en bovins maigres sur l’Europe de l’Ouest et plus globalement d’une diminution du cheptel allaitant européen, amplifiée par la récente pénurie fourragère. Cette tendance devrait se poursuivre en 2020.

 

Les envois d’animaux vifs sont voués à se contracter, à hauteur de 2 % cette année, en raison notamment des relations commerciales chaotiques entretenues avec la Turquie, principal importateur d’animaux vivants avec l’Italie et les États-Unis. Cet élément, combiné à la récente crise sur la viande polonaise, devrait néanmoins soutenir le niveau d’abattage sur l’année 2019, à défaut de le rétablir.