Les grosses structures d’engraissement ont besoin d’un flux régulier, même s’ils sont contraints par les coûts élevés de production et la stagnation des prix de la viande. Dans le centre du pays, le commerce reste fluide avec des niveaux tarifaires confortables sur les broutards lourds ou les taurillons herbés et vaccinés. Les mouvements à l’export vers les pays tiers tirent également le marché.

 

Les bons taurillons charolais herbés de 400/450 kg partent à 3,28 € à Moulins Engilbert et Châteaumeillant. Dans les plus légers, les beaux sujets d’automne de 300/350 kg vaccinés se négocient autour de 3,45 € à Cholet ou Châteaubriant. Les transactions sont actives pour les limousins vaccinés à destination de l’Italie. Les sujets vaccinés de 300/350 kg se situent autour de 3,66 € et les 350/400 kg U de conformation se négocient à 3,77 € de moyenne sur le cadran d’Ussel.

 

En femelles, la demande reste soutenue pour les bonnes laitonnes herbées, que ce soit pour l’export sur l’Italie ou pour garder sur la France. Les charolaises de 300/350 kg sont valorisées 3,19 € à Châteaumeillant et les limousines pour 3,30 € à Ussel. Les femelles communes non vaccinées s’écoulent avec des tarifs compris entre 500 et 750 €.