« L’exigence de réciprocité des normes à l’importation est possible et indispensable ! » Dans un communiqué, la FNSEA enfonce le clou, s’appuyant sur l’article 44 de la première loi EGAlim de 2018, qui interdit la commercialisation de produits non conformes aux standards de production européens.

 

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Utiliser les marges de manœuvre possibles

Le rapport de la Commission européenne, discuté en conseil des ministres de l’Agriculture le 13 juin 2022, « confirme que l’application de normes de réciprocité est juridiquement possible », « au cas par cas », et ce sans contrevenir aux règles de l’OMC, souligne la FNSEA.

 

Pour autant, malgré les engagements du précédent gouvernement, le dossier des « clauses miroirs » n’avance pas, déplore le syndicat majoritaire, ni sur les produits phytosanitaires ni sur les antibiotiques. « N’importons pas l’alimentation que nous ne voulons pas ! », martèle la FNSEA.

 

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