, la production nationale de poireaux, 155 361 tonnes, est estimée en hausse de 1 % par rapport à la campagne précédente et de 2 % par rapport à la moyenne quinquennale.

 

 

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Météos et croissances différentes selon les bassins de production

Les récoltes de poireau primeur sont en baisse par rapport à la campagne précédente et à la moyenne 2016-2020.

 

Le poireau récolté à partir d’août bénéficie des pluies sur la période estivale. En septembre puis en début d’automne, le temps encore doux accélère la croissance des poireaux, même si la qualité des gros calibres se dégrade rapidement dans le Nord. À l’inverse, dans le Centre-Val de Loire, les calibres ainsi que les rendements sont limités par le manque d’eau et d’irrigation. Les températures fraîches, notamment en décembre, permettent le maintien d’un bon état sanitaire et donc d’une bonne qualité globale.

 

 

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Des surfaces en progression

Toujours selon le ministère de l’agriculture, les surfaces nationales implantées en poireaux (5 162 ha) pour la campagne de 2021-2022 seraient en progression de 3 % sur un an et de 5 % par rapport à la moyenne de 2016 à 2020.

 

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Des prix en baisse sous l’effet d’une demande atone

Selon le ministère public, depuis le mois de juillet, le marché du poireau fait face à une concurrence marquée entre régions ainsi qu’à une demande peu active en raison de la météo et des périodes de fêtes, tandis que la production est en hausse. Les prix sont en baisse de 9 % par rapport à ceux de la campagne précédente et de 12 % par rapport à ceux de la moyenne des cinq dernières années.