Sur fond du scandale faisant suite à la commercialisation de viandes avariées par des entreprises brésiliennes, la FGA-CFDT martèle sa conviction qu’il faut renforcer la sécurité sanitaire dans un communiqué diffusé ce 28 mars 2017. Cette dernière ne doit pas être oubliée au motif de l’efficacité économique.

« Une réglementation sanitaire ambitieuse »

« L’Union européenne et la France sont dotées d’une réglementation sanitaire ambitieuse, se félicite la FGA-CFDT. Mais veiller au respect de ces standards sanitaires implique de disposer de moyens pour contrôler leur application et pour réprimer les fraudes, le cas échéant. »

 

Selon la FGA-CFDT, des contrôles réguliers et indépendants, effectués par les pouvoirs publics sont nécessaires. Les autocontrôles effectués par les entreprises ne suffisent pas. « Il est donc essentiel de maintenir et même de renforcer les moyens financiers et humains des services de l’État pour prévenir ces risques sanitaires et lutter contre les fraudes », estime-t-elle.

 

Par ailleurs, pour éviter des scandales sanitaires et des fraudes d’envergure, la FGA-CFDT demande la mise en place d’un droit d’alerte et/ou de retrait en cas de problème. « La législation sur les lanceurs d’alerte doit s’élargir aux questions alimentaires », affirme-t-elle.